
A l’aube de la vie, l’oisillon se protège
Sous l’aile maternelle, puis l’éducation veille
Donne à ses enfants des racines et des ailes
Jusqu’à ce que le petit ouvre son aile au vent
Avec un grand courage et détermination
Pour voler sur les ailes de la victoire promise
Puis quand le frôlement de l’aile de l’ivresse
Vient le coeur qui palpite sur l’aile du désir
Ailes du papillon affolé de lumière
*
A tire d’ailes l’oiseau rebelle de Carmen,
Si l’amour bat de l’aile et prend du plomb dans l’aile
Rogne le bout de l’aile des illusions perdues
Lorsque l’amour combat les ailes du moulin
Ou fonde au soleil qui dévore ses ailes
Quand l’aile de Verlaine vole folle sur la mer
Et de son inquiétude questionne le pourquoi
Tout là-haut l’albatros aux ailes de géant
Sur le pont du bateau devient triste fardeau
*
Mais toi tu m’as prêté la magie de ton aile
Pour traverser les mers, montagnes et déserts
Admirer les aurores partager mille rêves
Faire ce beau voyage dans les bras d’un poème
