Jour : 25 avril 2017

Hermétique à la lumière, il vient du vide et
Dévore son entourage. Même si il
Dit qu’il l’aime, il n’en est rien, étant donné
Que seule compte sa satisfaction et qu’il

N’a pas de limite, vu d’où il vient. Toujours
Et sans relâche il demande en souriant qu’on le
Satisfasse. C’est ainsi qu’il abuse le
Monde: il attire à lui la vie d’autrui pour

L’entraîner dans le gouffre qui le constitue.
Il ne laisse rien paraître de sa nature,
Car il n’a pas de face, elle est bien trop obscure

Et immonde. Malheur à qui croise sa route !
Là où il passe, il laisse la trace du doute,
Puis de l’angoisse et enfin du désespoir.

Pierrette

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D’or au lion de sable armé et lampassé de gueules

Blason de Trouville-sur-mer

« Père ! Prends-moi dans tes bras et soulève-moi
Plus haut que terre. Je veux revoir ton sourire
Et ressentir ta force. Oh ! Emmène-moi à
Nouveau naviguer sur la mer pour voir courir

Les nuages. Respirons l’air et s’il fait nuit,
Regardons les étoiles faire signe aux phares.
Père! Écoute! Entends-tu ce râle qui nous suit ?
– Mais ce sont les mouettes endormies au trois quart

Qui dérivent ! Allez ! partageons-nous ce gâteau que
Tu as fait pour moi. Quand nous dépasserons ce
Rocher, ce sera le signe que nous sommes au

Port. Là, nous accosterons, tu t’endormiras,
J’allumerai un feu et ne cesserai pas
De l’attiser pour que ta nuit reste étoilée ».

Pierrette

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D’azur au voilier d’or, équipé, flammé et habillé d’argent, voguant sur une mer de sinople mouvant de la pointe, au chef cousu de gueules chargé de trois étoiles d’or.

Blason ville fr Barbâtre

Froide, cruelle, silencieuse, irréversible,
La voici. C’est l’heure ! Bon Dieu que c’est dur !
Aurais-je une chance ? Non ? Est-ce impossible ?
Alors adieu : lacs, mers, feuilles, arbres, fruits, Terre,

Soleil où es-tu ? J’ai froid, j’étouffe, j’ai peur.
C’est la nuit, le silence, je m’en vais, mon cœur
Ne bat plus. Mais où suis-je ? où est-elle passée ?
Je l’ai bien rencontrée cette forme glacée !

Oh! tu es là ! mon amour ! Je vois ton sourire,
Je sens ta chaleur. Merveille! j’entends ton rire.
Alors toi, que fais-tu là ainsi accablé(e) ?

Regarde et vois que l’orage s’est envolé
Et je suis là tout près de toi, ne pleure pas,
Écoute-moi : ainsi va la vie, saisis-la.

Pierrette

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Coupé ondé d’azur et d’or, au soleil non figuré de l’un en l’autre