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Ce vieux roi se languit des chants de Cornouailles,
Ceux que le Barzaz Breiz a fréquemment cités ;
Le peintre qui, ce jour, vient orner sa muraille,
Tout en les trouvant beaux, ne peut les imiter.
Le monarque aime aussi la clameur des sonnailles
Et la danse des pins nouvellement plantés,
La sieste au chaud du jour sur des bottes de paille,
Les harpes, les sabots, le vin et la gaîté.
Quand, au seuil de l’hiver, le toit du palais fume,
Le roi songe au passé, sa vieille âme s’embrume,
Malgré le bon bouffon dont le coeur est léger ;
Alors, il va marcher dans Quimper, dans sa ville,
Récitant sa prière ainsi qu’un vieux berger
Dont le chemin, dit-on, n’a pas été facile.

Kemper va bien, vieux Roi, tu peux sans crainte continuer à conter ses légendes.
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