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Le loup de la steppe, un loup véritable,
Chasse sur la pente et dans le ravin ;
Au coeur de la steppe, un dahut s’en vint,
Un gibier pareil est-il profitable ?
Le dahut, peut-être, on le chasse en vain.
Animal farceur et peu charitable,
Son déséquilibre est bien redoutable ;
Je crois qu’il l’obtint par décret divin.
Or, le prédateur et sa panse vide
S’en vont maudissant le monstre perfide
Dont a retenti le cri discordant.
Camarade loup, tu n’es pas prospère ;
Auras-tu les proies que ton ventre espère ?
Ton coeur le demande au soleil ardent.
