Nef de pierre

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Sur chaque tour, on trouve un oeil ;
Magique est cette nef de pierre
Dont les marins, sans nul orgueil,
S’abreuvent de commune bière.

Il n’ont plus de vin des Corbières,
Mais ils n’en portent pas le deuil ;
Ils ont du rhum dans des soupières,
Auquel chacun fait bon accueil.

Que leur importe leur ivresse ?
La nef de sa route est maîtresse,
Plus assurée qu’ils ne le sont.

La nef conduit son équipage ;
À bord, quel amusant tapage !
Les marins sont de bons garçons.

Cochonfucius

 

Nef de Nouvelle Aquitaine

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Il faut de fiers vaisseaux pour naviguer ici :
Or, si vous en avez, voguez à votre guise,
Le vent vous appartient, l’onde vous est acquise,
La sirène elle-même est à votre merci.

Au passage, l’ondin va froncer les sourcils ;
Mais il ne pourra rien contre vos entreprises :
Car si de vos bateaux la rivière est éprise,
Les dieux l’assisteront, et les diables aussi.

Vous pourrez vous risquer loin des natales vignes
Pour trouver du poisson au bout de votre ligne,
Sans craindre de sombrer dans un gouffre marin.

Même si, quelquefois, l’ouragan vous menace,
Loin de vous effrayer, vous direz à voix basse :
Neptune à ce navire a servi de parrain.

Cochonfucius

 

Sagesse aux belles griffes

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Le chat dans le jardin ne cueille aucune fleur ;
Et jamais, le dimanche, il n’entre dans l’église.
On peut lui pardonner le peu qu’il subtilise,
Il ne s’attaque point aux objets de valeur.

Lui caressant le flanc, j’entends battre son coeur ;
Tous les deux, nous aimons la fraîcheur de la brise,
Car elle est bienveillante à notre âme indécise.
De l’estival jardin, tendres sont les couleurs,

On y voit voleter l’abeille, jamais lasse,
Et l’appel de la pie traverse cet espace.
Que nous servirait-il, en ce lieu, de courir ?

J’aime ce chat discret qui ne rit, ni ne pleure,
Qui, sans montre au poignet, peut décompter les heures,
Et qui, si patiemment, m’écoute discourir.

Cochonfucius

Ambiloup bleu

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L’ambiloup, savourant la lumière dorée,
Traverse, sans courir, un petit bois de pins,
Sans vouloir pourchasser le lièvre ou le lapin ;
Juste pour recueillir la fraîcheur de Borée.

D’azur est sa toison joliment colorée,
Ce qui fait quelquefois sourire les copains ;
Mais il les aime bien, ces braves galopins,
Compagnons de ses jeux dans la friche arborée.

Ah, quel bel animal, et quel charmant endroit !
Que ne suis-je un poète au verbe plus adroit,
Car je pourrais alors le chanter à mon aise ;

Peut-être, je pourrais le mettre en un bouquin,
Ce fauve plus léger que n’est un Arlequin,
Cet azuré fleuron de la forêt française.

Cochonfucius

Héraldie, seconde fondation: 13 mars 2017. (Héraldique et Poésie)

Héraldie est né le 30 avril 2012, ceux qui l'ont fondé sont maintenant partis. Mais moi, Le Fringant Papillon, je reste dans ses jardins pour butiner ses fleurs. C'est là aussi que l'Enchanteur aux mille poèmes a un atelier.

Hortus Closus

Pour vivre heureux, vivons cachés

Parhal, poète....

Poésie musicale, rythmée, parlée ou chantée de sa voix vibrante sur la note de l'Univers.

Comme un cheveu sur la soupe

"On a le droit de le faire" Marguerite Duras, Écrire.

pour une seule note

écoutons à l'infini...

Le monde est dans tes yeux ...

... le premier matin du monde est aujourd'hui ...

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