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C’est un loup d’autrefois qui d’azur se colore ;
Aimant le crépuscule, aussi les feux du jour,
Ce seigneur a rêvé, ce seigneur rêve encore,
Son coeur est envahi d’éternelles amours.
Son âge ne le rend ni paresseux, ni sourd,
Il est loup de la steppe, et non pas dinosaure ;
Les sorts ne peuvent point arrêter son parcours,
Il n’est jamais craintif et toujours, il dévore
Des innocent agneaux la chair juteuse et tendre.
Ce sont des compagnons dont il ne peut s’éprendre,
Autrement leur trépas le laisserait en pleurs.
Or, ce grand prédateur n’est pas qu’indifférence,
Toujours il est ému de la même souffrance
Quand il voit le déclin des arbres et des fleurs.
