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Son plumage est splendide et sa ramure est forte ;
Quand il lance un appel, je l’entends clairement.
Vers son gîte il revient, chargé de son tourment,
Puisqu’il sait que bientôt, la magie sera morte.
C’est un fier cervidé, mais d’une étrange sorte,
Autrefois poursuivi par le comte Roland ;
Il s’enfuit dans les cieux, cet animal volant
Que sans se fatiguer le doux zéphir transporte.
Or, il est fatigué, ce cerf devenu vieux,
Un brouillard inconnu s’installe dans ses yeux,
Son audace lui fut plus qu’à demi ravie.
Il existe un peu moins, tel semble être son sort.
Il ne se souvient plus des plaisirs de sa vie,
Aucun dieu trépassé n’envie un monstre mort.
