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Ce sont les raisins des fêtes sauvages,
Les raisins des dieux de l’antiquité ;
Les garde un petit Priape sculpté,
Qui sait conjurer d’oiseaux les ravages.
En tirera-t-on quelque fort breuvage,
Cet aimable vin de fraternité ?
J’en connais aussi qui prennent du thé,
La Garonne en a peu sur ses rivages.
Les raisins ont pris des tons de turquoise,
L’insecte leur trouve un goût de framboise ;
En juger devra Bacchus immortel.
Il n’en boira point, ce Priape en plâtre,
Mais trinqueront bien le maître et le pâtre,
Le sommelier, même, ou soi-disant tel.
