
Blason de Raedersheim
Le fils du charpentier, qui partageait son pain,
N’a entrepris aucune opération magique
En disant «C’est mon corps». Par cette rhétorique,
Il a juste voulu consoler ses copains.
En disant «C’est mon sang» sur la coupe de vin,
Il n’a fait qu’exalter la boisson bénéfique,
Capable d’adoucir sa condition tragique.
D’autre sens là-dedans, tu chercherais en vain.
Qu’en est-il de sa voix qui veut que l’on pardonne
À tous les offenseurs ? Est-ce qu’il nous ordonne
De faire comme si s’éteignait la douleur ?
Avant tout, le Sauveur nous préfère hommes libres.
De notre sentiment, éprouvons chaque fibre :
Puis, pardonnons, ou non, mais selon notre coeur.

« Est-ce qu’il nous ordonne de faire comme si s’éteignait la douleur ? »
On peut pardonner mais pas oublier.
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Moi, je pardonne toujours, mais je n-oublie jamais. C’est mal?
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Je trouve que c’est très difficile de pardonner justement parce qu’on n’oublie pas. Je vais même jusqu’à penser que pardonner est presque impossible, il faut l’aide de Dieu pour y parvenir.
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