Pauvre retraité

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Un bon retraité, selon Macron 1er

L’automne s’annonce tristounet
Bientôt l’hiver pointera son nez
Selon la loi de Macron premier
La new year des pauvres retraités
Ne sera sûrement pas très gaie
Le Troll est vraiment tout retourné
Je ne sais si je vais le garder
En tout cas c’est fini les cuvées
Sa ceinture il va se la serrer
Si les vautours ne l’ont pas coupée
Il boira de l’eau du robinet

JR

Je déprime JR aussi
J’en ai marre de régresser
Tous les ans c’est de pis en pis
Bien sûr que je vais la serrer

Le Troll

Splendeur de Maître Coq

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image de l’auteur

Pour lui, la basse-cour est une vaste plaine ;
Le Seigneur Coq médite, en son fief isolé,
De poules entouré, d’éperviers survolé,
Son esprit connaissant le plaisir et la peine.

Il ne va sur les flots parler à la sirène,
(Ces dames, cependant, savent fort bien parler),
En ses songes nocturnes, il peut la contempler,
Il a de l’affection pour sa figure humaine.

«Vieux coq, accepte à boire, et puis, raconte-moi
Si le chien de la ferme est aimable avec toi,
Si l’on ne te prend point des plumes pour écrire.»

«Rhapsode, je vis bien, tu ne verras ici
Pas le moindre animal se faisant du souci,
Et même, le cochon passe son temps à rire. »

Cochonfucius

 

Combat sans armes

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image de l’auteur

L’arme de la vestale est le désarmement,
C’est son armure aussi, ce sont ses armoiries ;
Mais l’arme du démon n’est que bouffonnerie,
Qui, le jour du combat, s’exerce vainement.

L’arme de la vestale est le respect des morts,
Mais l’arme du démon, c’est le goût du naufrage,
C’est le torrent qui veut fracasser le barrage ;
Cette arme à son porteur réserve un triste sort.

L’arme de la vestale est le goût de l’espoir,
Mais l’arme du démon n’est qu’un flacon d’absinthe
Dont il tire souvent des joyeusetés feintes,
Puis se soumet, bien ivre, à l’approche du soir.

Cochonfucius

Sainte Thérèse de Lisieux (complément)

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En 1896, Thérèse a dessiné ses « Armoiries » à la fin de son premier Manuscrit, avec le titre « Armoiries de Jésus et de Thérèse ». Mariée au Seigneur par sa profession de carmélite, elle s’appelle Thérèse de l’Enfant-Jésus de la sainte Face. En deux blasons, elle exprime cette union d’amour.

Le premier blason représente Jésus comme le signifient les lettres JHS : Jesus Salvator Hominum, Jésus Sauveur des hommes. Représentant l’Enfant-Jésus qui dort et la Sainte Face, Thérèse unit – comme la spiritualité de son temps aimait à le faire – le Mystère de l’Incarnation et le Mystère Pascal : « Le propre de l’amour étant de s’abaisser », le Fils de Dieu est descendu du Ciel pour mourir et ressusciter pour notre salut. Un rameau de vigne unit les deux dessins, car Thérèse n’a qu’un désir : s’offrir telle une petite grappe de raisin pour réjouir son époux et étancher sa « soif d’amour ». Elle est aussi la harpe qui veut chanter sans cesse pour lui.

Le second blason représente Thérèse : FMT, Marie-Françoise Thérèse. Elle est cette petite fleur exposée aux rayons de Marie, l’étoile du matin. Sous le regard de la Trinité représentée par un triangle. Un dard unit les deux dessins : c’est le « dard enflammé de l’amour » dont elle veut brûler sans cesse. En le dessinant, elle a probablement pensé à la blessure d’amour ressentie le 14 juin 1895, après son offrande à l’Amour miséricordieux.

Les deux blasons sont unis par une devise : « L’amour ne se paie que par l’amour ». Aux tendresses de son époux qui l’a aimée à la folie, Thérèse veut aussi répondre par des « folies »… Elle veut vivre « dans l’unique but de lui faire plaisir et de lui sauver des âmes qui l’aimeront éternellement ».

Ainsi se réalise le mariage de Jésus et Thérèse. C’est une alliance d’amour scellée dans un désir sans cesse renouvelé de s’aimer et de se ressembler au point de devenir un. Seul l’Amour peut réaliser ce Mystère…

« Je sens que je vais entrer dans le repos… Mais je sens surtout que ma mission va commencer, ma mission de faire aimer le bon Dieu comme je l’aime, de donner ma petite voie aux âmes. Si le bon Dieu exauce mes désirs, mon Ciel se passera sur la terre jusqu’à la fin du monde. Oui, je veux passer mon Ciel à faire du bien sur la terre. Ce n’est pas impossible, puisqu’au sein même de la vision béatifique, les Anges veillent sur nous.
[…] Je ne veux pas me reposer tant qu’il y aura des âmes à sauver… »

Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, « Carnet Jaune » de Mère Agnès au 17 juillet 1897, in O.C., Le Cerf / DDB, 1992.

Héraldie, seconde fondation: 13 mars 2017. (Héraldique et Poésie)

Héraldie est né le 30 avril 2012, ceux qui l'ont fondé sont maintenant partis. Mais moi, Le Fringant Papillon, je reste dans ses jardins pour butiner ses fleurs. C'est là aussi que l'Enchanteur aux mille poèmes a un atelier.

Hortus Closus

Pour vivre heureux, vivons cachés

Parhal, poète....

Poésie musicale, rythmée, parlée ou chantée de sa voix vibrante sur la note de l'Univers.

Comme un cheveu sur la soupe

"On a le droit de le faire" Marguerite Duras, Écrire.

pour une seule note

écoutons à l'infini...

Le monde est dans tes yeux ...

... le premier matin du monde est aujourd'hui ...

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