
image de Cochonfucius
Voyez ce joli petit greffier tout noir, qui se roule sur le dos,
il a de beaux yeux d’émeraude et des talents très spéciaux.
Il transforme les caresses en pièces d’or.
A laudes, il miaule pour son maître, mon gentil mandragot.
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D’argent, un chat de sable assis ; la tête posée de face, la patte avant dextre posée sur un tourteau d’azur.

A l’aube ou Aux laudes mais A laudes je ne vois pas. Tant que j’y suis un poème d’André Laude ;
si j’écris c’est pour que ma voix vous parvienne
voix de chaux et sang voix d’ailes et de fureurs
goutte de soleil ou d’ombre dans laquelle palpitent nos sentiments
si j’écris c’est pour que ma voix vous arrache
au grabat des solitaires, aux cauchemars des murs
aux durs travaux des mains nageant dans la lumière jaune du désespoir
si j’écris c’est pour que ma voix où roulent souvent des torrents de blessures
s’enracine dans vos paumes vivantes, couvre les poitrines d’une fraîcheur de jardin
balaie dans les villes les fantômes sans progéniture
si j’écris c’est pour que ma voix d’un bond d’amour
atteigne les visages détruits par la longue peine le sel de la fatigue
c’est pour mieux frapper l’ennemi qui a plusieurs noms.
(André Laude, Comme une blessure rapprochée du soleil, La pensée sauvage, 1979)
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