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L’ouroboros de sable est au sombre désert ;
S’il ne trouve rien d’autre, il mange la lumière,
Puis il s’en va dormir dans une fondrière,
Rêvant qu’il boit du vin et des alcools divers.
Il n’a jamais été prince de l’Univers,
Mais peut le devenir s’il ferme ses paupières ;
Rien ne peut retenir son âme prisonnière
Ni asservir son corps, d’écailles recouvert.
Au fil du temps qui passe, il cultive son âme,
Pleine de rêveries, de désirs et de flammes,
Il écrit des sonnets, la nuit comme le jour.
Il ne sait invoquer la déesse dorée
Qui par ses grands-parents jadis fut adorée ;
Mais il passe sans elle, un paisible séjour.
