
image de l’auteur
C’est le houx d’azur, un buisson sauvage,
Et c’était un dieu dans l’antiquité ;
Sa tige est d’un bois qu’on ne peut sculpter,
Qui sait conjurer du vent les ravages.
On n’en tirera pas un fort breuvage,
Aucune potion de fraternité ;
C’est du houx d’azur, ce n’est pas du thé,
Ni du chocolat des lointains rivages.
D’autres font pousser du houx de turquoise,
Ou bien son cousin, porteur de framboises ;
Mais le houx d’azur plaît aux immortels.
J’en ai couronné ma Vénus en plâtre,
Celle qui jadis séduisit un pâtre,
Fils du houx d’azur, ou soi-disant tel.
