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Il plane en altitude, et là, il se les gèle ;
La grenouille volante est prise, sans pitié ;
Or, ce maigre festin le remplit à moitié,
Il regrette des bois la faune originelle.
Ce fier renard, au sol cessant d’être lié,
Découvre dans les airs des sensations nouvelles ;
Dans le grand firmament, le clair soleil l’appelle.
(Mais parfois, le dimanche, il descend pour prier.)
Le goupil disparaît dans la brume glacée ;
Sa noble dignité n’étant plus abaissée
Donne à son âme fière un goût de renouveau ;
Et, lorsque ça l’amuse, il vient, par intervalle,
Regarder par la vitre, à travers un rideau,
Les paysans mangeant du jambon dans la salle.
