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Il aime la clairière où danse la hulotte ;
Avec le sanglier au museau retroussé
(Qui, lorsqu’il le reçoit, n’est jamais courroucé),
Il croque les marrons, plaisir pour ses quenottes.
Il compose des vers au chant de la linotte
Que répète le pâtre en couplets cadencés ;
Ce coeur d’ambibélier, plein d’affects nuancés,
Offre au compositeur les plus subtiles notes.
Il parvient à séduire un ténébreux oiseau
Qu’il avait rencontré dans l’ombre des roseaux ;
Bienheureux celui qui partage un état d’âme !
Mais des ambibéliers, je n’en vois, désormais,
Que dans mes manuscrits; c’est regrettable, mais
Au monstre inexistant, je n’adresse aucun blâme.
Cochonfucius