
image de Pierrette
Au bas d’un parchemin, je lis ton nom : Marie,
Les lettrines y sont rehaussées d’un or fin.
Le scribe fut payé par le Seigneur Dauphin,
Homme d’érudition et de chevalerie.
L’écrit parle d’un ange, et non de diablerie :
Et d’amour, qui peut plus que la soif et la faim,
Mais qui aux coeurs jaloux peut prendre triste fin,
Ou bien par inconstance, ou par friponnerie.
Marie, j’aime ces vers où tu ne fais affront
À nul homme sur terre, où ta plume fait front
Au destin menaçant, au malheur et aux drames.
Tu contemples le ciel, d’étoiles ruisselant :
C’est un spectacle fait pour raffermir ton âme,
Jusqu’au matin, chargé de nuages sanglants.
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D’azur à la lettre celte M
