Dom Juan, le mythe. Le festin de pierre.

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(Blason de Coulommiers)

Non! Personne ne résiste à ce personnage
Tant son attrait est grand. Il fascine et lui-même
S’adore. Oui, il aime être aimé parce qu’il s’aime.
Mais lorsque la statue du commandeur s’engage

Sur la route de celui qui va… créature
Faible en proie au temps, alors l’espace de la
Pièce s’ouvre sur celui de l’au-delà.
Dom Juan accepte par pur esprit d’aventure

De dîner avec elle, ainsi il entrera dans
Son univers et deviendra comme elle immortel.
Pour demeurer dans le changement, Dom Juan

Pousse plus loin les limites du possible
Représente-t-il là un fantasme terrible:
Qu’on reconnaisse son désir de liberté ?

Pierrette

______

 

D’azur au colombier d’or rond de pierre de tailles à cinq assises, à  la porte de bois  ferrée au toit d’ardoise surmonté d’une  lanterne  et d’une boule d ‘argent à la girouette d’or aussi. Des colombes d’argent volantes ; quatre à dextre, deux viennent et deux fuient ; à senestre, trois viennent et une fuit. Aux deux serpents d’or dressés et entrelacés par la queue, langués de gueules

Marionnettes oniriques

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Je dors, je rêve : et ainsi je crois voir
Quelques pantins jouant des tragédies,
Quelques épées, quelques lances brandies,
Quelques vieux rois luttant pour le pouvoir.

Un noir criquet les rappelle au devoir ;
Un gris pluvian modère leur folie.
De leurs actions cette nuit est remplie,
Quel jeu dément, quel étrange savoir !

Comme au Guignol où je riais aux larmes
Quand le héros bâtonnait le gendarme,
Je dors, je rêve et me divertis fort.

Bien que riant, mon coeur est un peu sombre :
Il reconnaît ici son propre sort,
Lui, pauvre acteur d’un grand théâtre d’ombres.

Cochonfucius

Dom Juan, le mythe. La colère.

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(Bartolomeo Colleoni)

 

Impossible pièce qui échappe sans cesse,
Sème le doute par la question: serait-ce
Possible d’imaginer une société
Qui ne soit pas religieuse sans sombrer

Dans le nihilisme? Révolte contre Dieu,
Colère qui engendre la provocation.
Dom Juan perturbe toutes les relations,
Trouble la Terre entière et même les cieux.

Image primitive du fils dévorant
Le père. Quête incertaine et ouverte du
Mystère de l’homme et de Dieu. Cheminant

Sans cesse, il collectionne les victoires qui
S’effacent de sa mémoire presqu’aussitôt.
Il va où il doit, masqué par l’hypocrisie.

Pierrette

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Coupé de gueules et d’argent, à trois coeurs inversés de l’un en l’autre.

Théâtre-miroir

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Blason de  Lupé  (Loire)

 

Plusieurs modèles de la Nature permettent
Au poète de composer un personnage.
L’artiste, dans le marbre ou sur la toile, quête
Un idéal des formes physiques. La page

Du dramaturge comique construit sur la
Scène un genre d’idéal des difformités
Individuelles. Du coup nous rions et
C’est en fait de notre propre ressemblance à

Ces héros ou ridicules, ou sots, ou faibles, ou
Impertinents. Ils exercent pourtant sur nous
Une sourde fascination car à travers

Le voile du rire, nous nous percevons nous-
Mêmes. L’effet comique repose surtout
Sur l’art d’étonner qui construit la nouveauté.

Pierrette

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Parti  au 1er d’or au loup ravissant de sable, allumé et lampassé de gueules, au 2e de gueules à trois fasces cousues d’azur et au loup ravissant brochant de l’un en l’autre.

Illusion théâtrale

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( Blason de l’Orpheus musical theatre society)

L’illusion fait perdre conscience au public
Pour le transporter ailleurs, dans un état proche
Du rêve: le mirage d’un monde magique.
Ainsi elle permet d’oublier guerres et moches

Misères. Elle traverse l’esprit du dormeur
Eveillé, l’enchante un moment puis s’estompe
Aussi discrètement qu’elle est venue, sans pompe
Ni cortège. Et si le couple de l’imposteur

Et du naïf ébloui était la mise en
Scène de la rencontre conscience-inconscient?
ou d’un événement présent et d’une scène

Passée? Et si dans cet échange venaient se
Loger les monstres et les merveilles ancestrales? On
Pourrait défier le sommeil de la raison.

Pierrette

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Armoiries
D’azur à une lyre d’or;

Cimier
Un masque de la tragédie et un masque de la comédie, le tout d’or, leurs rubans d’azur;

Supports
Deux oiseaux chanteurs d’or debout sur une scène bordée d’une rampe lumineuse, le tout au naturel;

Devise
MUSIC ENRICHES

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Symbolisme

Armoiries
Le bleu et l’or sont les couleurs de la société, et la lyre, longtemps utilisée comme son emblème, est associée à Orphée, le grand poète musicien de la mythologie grecque.

Cimier
Les lambrequins en forme de rideau de scène soulignent le mandat théâtral de la société, et les masques sont les symboles traditionnels de la comédie et de la tragédie, qui sont les deux principaux éléments au théâtre.

Supports
Les oiseaux chanteurs et la scène combinent les éléments musical et théâtral des productions de la société.

Devise
Signifiant « La musique enrichit ».

Les sept sanctuaires

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image de l’auteur

La rose est au temple d’argent,
Sur le sommet d’une colline :
Elle a des prêtres exigeants,
Puis, quelques vestales câlines,
Ses dévots sont de braves gens.

Au ciel de gueules, temple atroce,
Abritant un dieu-troll joyeux,
On vient y célébrer des noces,
On vient y soigner des corps vieux,
Le desservant n’est pas féroce.

Au ciel d’azur, en un jardin,
Le coq d’or, grave comme un pape,
Tient quelques propos anodins
(Dont un éloge de Priape)
Et conte des récits badins.

La nuit de sinople est sereine,
Où vit le fils du charpentier ;
De sa mère, il fit notre reine,
Et nous enseigna la pitié
En mettant son corps à la peine.

Temple d’or, étrange tombeau
Où des passions je me dépouille,
De Bouddha, les discours sont beaux,
C’est l’épée qui jamais ne rouille,
C’est l’inaltérable flambeau.

Nul ne te voit, vrai dieu de sable,
Sans nom, sans visage, sans mains,
Ordre du monde, inconnaissable,
Tu peux suggérer un chemin ;
Mais c’est une route intraçable.

Mille dieux du temple d’hermine
Sont issus des religions mortes.
Il n’en est pas un qui culmine,
Pas un dont la voix soit plus forte ;
Mais par eux, la nuit s’illumine.

Cochonfucius

La religion en Héraldie

Maladie, vieillesse et mort, tel est le fondement de toute religion. Pourquoi… pourquoi faut-il souffrir puis mourir ? Les Héraldiens se posaient souvent cette question et de même qu’il y a sept mers en Héraldie, il y a sept religions : Bouddhisme, Trollisme, Déisme, Polythéisme, Culte de la Rose, Culte du fils du charpentier, Culte du Coq d’or.

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Une fois par an, les sept représentants des sept religions se réunissaient car il fallait faire le point sur ces différents courants de pensée. Au cours de cette réunion annuelle, les débats n’en finissaient pas, chaque religion avait ses raisons d’être. Le représentant du Culte de la Rose soutenait que la beauté de l’esprit et du corps, symbolisée par la Rose de gueules tigée et feuillée de sinople, était une valeur fondamentale parce que le respect de l’autre commençait par le respect de soi-même et que sans respect de l’autre rien n’était possible, c’était donc le seul droit chemin possible. Le représentant du Déisme déclarait que si l’Héraldie existait c’est parce qu’un Horloger l’avait conçue et que par conséquent il fallait le vénérer même s’il était inaccessible. Le représentant du Bouddhisme, ne supportant ni la maladie, ni la vieillesse ni la mort, incitait les autres représentants à le suivre jusqu’au Nirvana, là où toute souffrance est abolie. Le représentant du Culte du Coq d’or se présentait comme le plus fier, le plus beau et le plus fort des représentants, il les invitait à le suivre en l’admirant, ainsi n’ayant plus qu’à lui obéir, leur vie serait beaucoup plus simple. Le représentant du Culte du Fils du charpentier, regardait les autres représentants avec Amour et se contentait de leur proposer de le suivre. Le représentant du Polythéisme, parfois se mettait en colère et menaçait de les foudroyer tous, eux et leurs stupides théories puis il se ressaisissait et se contentait de les raisonner en les incitant tout simplement à ouvrir les yeux , à regarder autour d’eux, les eaux, les plantes, les vents…il leur assurait qu’ainsi il trouverait le sens de leur existence. Le représentant du Trollisme, traînait souvent à côté du buffet car il profitait de la collation qui était servie au cours de cette réunion des sept représentants des sept religions, puis il se rappelait qu’il fallait qu’il dise quelque chose alors il déclarait : « Vivons puisque nous sommes vivants et construisons des menhirs et des dolmens pour honorer la Vie »

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Héraldie, seconde fondation: 13 mars 2017. (Héraldique et Poésie)

Héraldie est né le 30 avril 2012, ceux qui l'ont fondé sont maintenant partis. Mais moi, Le Fringant Papillon, je reste dans ses jardins pour butiner ses fleurs. C'est là aussi que l'Enchanteur aux mille poèmes a un atelier.

Hortus Closus

Pour vivre heureux, vivons cachés

Parhal, poète....

Poésie musicale, rythmée, parlée ou chantée de sa voix vibrante sur la note de l'Univers.

Comme un cheveu sur la soupe

"On a le droit de le faire" Marguerite Duras, Écrire.

pour une seule note

écoutons à l'infini...

Le monde est dans tes yeux ...

... le premier matin du monde est aujourd'hui ...

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