
portrait de 太宰 治 Dazai Osamu
C’est le même problème à chaque fois qu’il aime,
Il couvre de cadeaux (des bijoux, des robes et
Des voyages) sa belle, et la laisse tomber,
Cela est aussi sûr que l’est un théorème.
Elle l’apprend toujours par les mots d’un poème,
Dans lequel il explique être trop perturbé
Et trop nul pour elle ; un discours enrobé
De moult précautions car il craint l’anathème.
Il avait supposé les choses plus limpides,
Qu’il n’éprouverait plus cet insondable vide ;
La vie n’est que douleur quand les liens se défont.
L’amour est le plus fort, de loin il nous surpasse,
Sa pleine liberté ne laisse pas de glace,
On l’aime aussi pour ça, si l’on y pense, au fond.
