
image de Pierrette
« Cette oeuvre néandertalienne
Pose des questions pascaliennes
Sur la stabilité du monde »,
Nous disait une normalienne.*
Une barrière corallienne
Soutient ce mont et l’aliène
À la pousse de belles osmondes,
D’où l’ambiance stendhalienne.**
Comment marchait cette éolienne ?
Voici l’énigme cornélienne
Venue de cette ère profonde ;
Sapiens s’interroge et s’aliène.***
« Ni oeuvre Néandertalienne,
Ni mont et pas plus éolienne,
Pourquoi pas la coupe du monde !?,
C’est un cairn » dit la centralienne.
“Un cairn” s’exclame la malienne
Qui dit s’appeler Émilienne,
Pourquoi pas une mappemonde !?
C’est bien une tour babélienne.****

Je l’ai modifié un peu ;
Cette oeuvre néandertalienne
Pose des questions pascaliennes
Sur la stabilité du monde »,
Nous disait une normalienne.*
Une barrière corallienne
Soutient ce mont et l’aliène
À la pousse de belles osmondes,
D’où l’ambiance stendhalienne.**
Comment marchait cette éolienne ?
Voici l’énigme cornélienne
Venue de cette ère profonde ;
Sapiens s’interroge et s’aliène.***
Ni oeuvre Néandertalienne,
Ni mont et pas plus éolienne,
Pourquoi pas la coupe du monde !?,
C’est un cairn » dit la centralienne.
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Un cairn s’exclame la malienne
Qui dit s’appeler Émilienne
Pourquoi pas le Corcovado
C’est bien une tour babelienne
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Bien lire: « babélienne ».
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Tu permets que je lui rajoute quelques fioritures avant de l’inclure dans Kesako ? ?
« Un cairn » s’exclame la malienne
Qui dit s’appeler Émilienne,
Pourquoi pas le Corcovado !?
C’est bien une tour babélienne.
Ou une autre ponctuation, c’est comme tu veux, je peux même le laisser comme ça. Il y a des écrivains qui se passent de ponctuation, partiellement ou totalement. Philippe Djian dans son dernier livre a supprimé les points d’interrogations et un autre truc je crois, par soucis d’épurer, de se débarrasser du superflu, par exemple. Je suis peut-être rétrograde, mais ça ne me convainc pas, je trouve qu’au contraire ça vient alourdir le propos, il faut faire un effort supplémentaire de compréhension et comme je le disais plus haut, en plus ça fait des fioritures, c’est plus joli.
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OK Vincent, allons-y pour les fioritures, bien que ce ne soit pas mon style, mais il s’agit d’un de tes articles, alors tu fais comme tu le sens.
J’ai consulté tous les mots finissant par -lienne, si quelqu’un veut rajouter une strophe ça va devenir difficile ! Mais, sait-on jamais !
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Zut, tu connais mieux que quiconque ma passion pour les mouches, et il y a quelque chose qui cloche au troisième vers, la rime en monde, j’ai connu une Emilienne qui était aussi d’origine africaine, le togo, Et qui était loin d’être immonde… Paix à son âme.
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Moi aussi j’aime bien les mouches, alors je te ferais remarquer que dans la troisième strophe « profonde » ne se termine pas par « monde ». Mais puisque tu as l’air d’y tenir je te propose « Pourquoi pas une mappemonde » à la place de « Pourquoi pas le Corcovado ». Ce qui donnerait:
“Un cairn” s’exclame la malienne
Qui dit s’appeler Émilienne,
Pourquoi pas une mappemonde !?
C’est bien une tour babélienne.
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Yes !
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Voilà, c’est fait. Pour Profonde, je ne l’avais pas vu mais en fait ça passe parce que c’est une rime suffisante, c’est le cas de le dire alors que do ne l’est pas. Je suis bien content que tu es fais la modification, c’est sympa un poème à cinq mains !
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Amusant ce dialogue, merci à tous.
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« la poésie n’est pas vaine puisqu’elle permet l’amitié »
René Guy Cadou, Sainte Véronique, Recueil Saint Antoine et compagnie 1948
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Excellent ! J’ai bien ri. 😀
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