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Dans la belle campagne aux trèfles verts d’été,
Un grand taureau tire une charrue abîmée,
Dont le fond est troué par le poids du bois.
La vieille charrue ne roulait pas très droit.
Fatigué par son métier, cet agriculteur
N’arrivait plus à trouver le gentil bonheur.
Toute la journée son taureau l’aide gentiment,
Sans énervement, seulement en l’aimant.
Un matin de fraîche rosée, il aperçut
Un trèfle de trois feuilles joliment vêtu.
Il se pencha et lui parla de ses soucis.
Il l’écouta attentivement sans rien faire,
Lui se baissa et le cueillit pour en faire
Un herbier à conserver en porte-bonheur.
Raphaëlle
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De sinople au taureau contourné passant en pointe surmonté d’une faucille posée en barre à senestre, au franc-quartier d’or chargé d’un trèfle, le tout de l’un à l’autre.

Une réflexion sur « Le sonnet de Raphaëlle »