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L’azur qui les recouvre est plus précieux que l’or,
Que les perles aussi, que le saphir ou l’ambre ;
Un magicien le fit, une nuit de novembre,
D’après une recette écrite en jargon mort.
Il ne prit nul argent après un tel effort,
Mais but un peu d’alcool en ma petite chambre,
Même, il a grignoté des sablés au gingembre
Et du poisson séché, venu des mers du Nord.
Il garda le secret de cet azur qui luit
À la clarté du jour, et même dans la nuit,
De ce bleu révélé par le Seigneur des Mondes.
Que fait-il à présent ? Il crée des univers,
Des planètes dansant autour d’un soleil vert
Et leurs clairs firmaments s’étendant sur les ondes.
