
Gravure de Albrecht Dürer
Marchant jusqu’au palais qui a sept ouvertures,
J’ai demandé au roi de placer des gardiens,
Auprès de chaque porte, et qu’ils regardent bien
Ce qui entre et qui sort, en fait de créatures.
Voici donc ces bestiaux, tous, selon leur nature :
L’éléphant, le dragon, le loup, les acariens,
Le coq, le paon, le porc et quelques amphibiens,
Tels sont les animaux qui par là s’aventurent.
Puis, le paon et le coq, on les métamorphose
En aigles des sommets ; le loup, en autre chose
Qui mieux sache écouter la voix de la raison.
Le porc et l’éléphant, sous leur forme nouvelle,
Deviendront vos chevaux. Mettez-leur une selle,
Et vous chevaucherez vers les quatre horizons.

Une réflexion sur « Paon-Théon »