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Il aime la prairie où ruminent les vaches,
Fières de recevoir ce brillant visiteur ;
Des elfes compagnon, des muses serviteur,
Il aime se montrer, jamais il ne se cache.
Aux ailes, des reflets, puis d’élégantes taches ;
Une chaude vaillance emplit son petit coeur.
Il accomplit, joyeux, son quotidien labeur
Et se met rarement en grève, que je sache.
Il apprécie pourtant la douce oisiveté,
Il préfère avant tout la franche liberté,
Ses amoureuses sont de magnifiques roses.
Il a mille cousins, des insectes divers ;
Quand il était chenille, il se croyait un ver,
Mais il est bien heureux de sa métamorphose.

Woua c’est mon pote, le papillon de mai, qu’est-ce qu’il est beau! c’est mon cousin, je me souviens très bien que quand il était chenille, il pensait mordicus qu’il était un ver, qu’est-ce qu’on a pu rigoler! Et puis un beau jour il est devenu un papillon, c’était au mois de mai. Toutes les roses sont tombées amoureuses de lui. Salut à toi Papillon de mai.
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