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Elle s’est enduite d’un baume anti-solaire
Qui chasse également les culex voletants
Tout on long du ruisseau qui dévale en chantant
Le flanc de la montagne où repose sa mère.
Quand elle lui fit part de son cancer, tremblèrent
Toutes ses fondations, si solides pourtant,
Du moins le croyait-elle à presque quarante ans.
Elle était secouée et quelque peu amère ;
On l’avait prévenue qu’à fumer à ce point,
Un jour apparaîtrait sur ses poumons des points,
Mais ça ne semblait pas atteindre ses oreilles.
Enfin devant sa tombe, elle tait tous ses sons,
Car elle croit entendre une douce chanson,
Fredonnée de sa voix à nulle autre pareille.

J’aime beaucoup la photo. C’est une très belle tombe. Cette vielle Pierre quasi brute qu’on imagine taillée par les mains de l’homme, on a l’impression que le coté droit n’est pas régulier, me plait bien, mais peut-être la plus belle tombe qui soit c’est la nature elle-même. L’autre jour en marchant dans la forêt j’ai vu un petit de daim, c’était très beau, et j’ai pensé à mes grands-parents, si ils avaient eu un fusil ils l’auraient ajusté (non, c’est une blague, ils n’étaient pas chasseurs), c’est juste que c’était beau et que je me dis que ça ce terminera comme ça, dans la beauté.
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que ça se terminera en beauté.
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