
image de l’auteur
Par cette porte, on sort de la ville agitée ;
On entre en un chemin qui erre au long des flots
Sans que jamais ne l’ait suivi nul matelot,
Et l’on y peut trouver la paix tant souhaitée.
La brise est favorable et l’âme en est flattée,
Le ciel est fort clément, la marche est un repos,
L’oiseau qui passe là tient de doctes propos,
Ça ne m’étonne pas, c’est l’oiseau de Protée.
C’est une étrange joie en langueur finissant,
Rude, fière et tragique en ce chemin glissant,
En ce rêve apaisé qu’un ange nous envie.
De ne le suivre pas, c’est sûr, nous aurions tort,
Vu qu’on le doit nommer le chemin de la vie,
Même si c’est aussi le sentier de la mort.
