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Il est évêque aux bois, comme le fut son père ;
Les animaux lui sont soumis, d’âme et de corps.
Il aide les vivants, accompagne les morts,
Il ne laisse personne au fond de la misère.
Au coeur de la forêt sont de profonds mystères
Que l’ermite analyse au prix de grands efforts,
Moins bien que lui, pourtant: cet évêque est plus fort,
Qui libre du péché mène des jours prospères.
D’ailleurs, ses quelques torts lui seront pardonnés,
Ce dont je ne suis pas jaloux, ni étonné,
Car à tant de bienfaits ce prélat s’évertue !
Il triomphe de tout, sans effort apparent,
C’est un évêque au bois, c’est un cerf, il est grand,
Tout au moins, jusqu’à tant qu’un chasseur ne le tue.
