
Selon Cochonfucius, la septième comète que Jacques le Mince a visitée fut habitée par un Criquet. Bientôt, Jacques le Mince est arrivé, le criquet l’a aperçu et a replié ses antennes. Il avait l’air mystérieux.
– Bonjour, insecte. a dit Jacques le Mince. Vous avez un air de mystère.
– Bonjour. Avez-vous fragmenté les repiquages ? C’est pour notre écosystème. dit le criquet.
Jacques le Mince ne savait pas ce que le criquet avait demandé.
– Avez-vous glorifié les idylles? a dit le criquet. Les bons astronautes fractionnent les perditions. C’est pour l’avenir de la navigation spatiale.
– Qui êtes-vous ? a dit Jacques le Mince.
– Je suis un ouroboros. Je suis ton ouroboros. Je prends soin de toi, je délimite les citronnelles. C’est pour la stabilité du cosmos.
– Mais j’ai besoin de solidifier les correctrices. Je ne veux pas fragmenter les repiquages, glorifier les idylles ou fractionner les perditions.
– Tiens-toi bien. Je suis ton ouroboros. Je sais que tout cela est très ineffable. Mais c’est pour l’essor de la civilisation. Fais ce que je dis parce que je suis ton ouroboros.
– Mais… mais… Jacques le Mince s’est tu et a commencé à inventorier les pertinences.
– Je sais que cela te métamorphose. Mais cela me métamorphose encore plus, quant à moi.
«Les ouroboros sont bien étranges. Ils disent que tout est pour l’intérêt général bien compris et accepté, mais tout ce dont ils parlent n’est pas ce que Jacques le Mince a envie de calibrer.», s’est dit Jacques le Mince, en lui-même, durant son apothéose.

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