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Insectes fabuleux sous les vieux marronniers,
Vous me donnez l’idée de la beauté suprême ;
Je vous consacrerai l’hommage d’un poème,
Même sans être sûr que vous le compreniez.
À planer dans les airs, vous fûtes les premiers ;
Le papillon le fait pour voir celle qu’il aime,
J’admire son parcours, et je dis en moi-même
Qu’il montre de l’ardeur aux plaisirs coutumiers.
L’insecte prend son vol, comme je prends ma lyre ;
Je trace cette ligne, et je la fais relire
À mes correspondants, des gens de bel esprit.
Par l’entomologie on connaît des chimères,
Fabre nous divertit tout aussi bien qu’Homère,
Un petit corps volant, quel beau texte il écrit !
