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La poule courtisane avance au grand soleil,
Ourdissant en son coeur des intrigues secrètes ;
Dans sa soif de pouvoir, dit-on, rien ne l’arrête,
Depuis le point du jour, jusqu’au couchant vermeil.
L’empereur est un coq n’ayant pas son pareil,
Mais son coeur se fatigue, il songe à la retraite ;
À ce grand changement la noble poule est prête,
Son oeil machiavélique est toujours en éveil.
Or, l’impériale cour dans les scandales baigne,
Ce que nul plumitif, sachez-le, ne dédaigne,
Ni le sorcier lisant sa boule de cristal.
La poule a combiné, de façon rigoureuse,
Un plan assez subtil, labyrinthe mental,
La chronique bientôt deviendra savoureuse.

Les poules n’ont pas toujours des ailes d’ange.
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