
image de l’auteur
L’aurore prend souvent la teinte de la braise ;
Les rameaux du jardin ont de vives couleurs.
L’aube sur la pelouse a versé quelques pleurs,
Le ciel du matin clair n’est point une fournaise.
Ici, la mauvaise herbe en prend bien à son aise,
Les papillons de juin volent de fleur en fleur ;
Les roses de l’été sont chères à mon coeur,
La vigne est un cadeau dont mon âme s’apaise.
J’ai bien assez rimé, je peux traîner un peu,
Je n’ai justement pas de sonnet sur le feu,
Et puis, cette banquette est là pour qu’on s’allonge.
À l’automne sera le feuillage embrasé,
Les arbres dormiront dans un décor de songe ;
Ce sera jour de fête, il faudra l’arroser.
