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Le Diable-Papillon s’envole prudemment ;
De son vol hésitant, il monte vers la nue,
Car c’est un papillon dépourvu de tenue
Qui presque nulle part n’est dans son élément.
La sauterelle au bois l’aime secrètement,
Mais de l’art de le dire elle n’est pas pourvue ;
Levant les yeux au ciel, elle tremble à sa vue,
Mais il est bien trop loin pour la voir nettement.
À la fin de nos vies, l’âme sera pesée,
D’innocent animal ou de bête rusée ;
Nous devrons des amours d’antan nous souvenir.
Pourtant, ces deux petits n’en ont nulle inquiétude,
Et je crois que le ciel, dans sa mansuétude,
Pourra bien oublier de vouloir les punir.

Mince! c’est le Diable-Papillon, le cousin germain du Fringant Papillon, évidemment il a profité de mon absence pour raconter ses histoires d’amour avec la sauterelle, pourtant combien de fois je lui ai expliqué que ce n’était pas grave et qu’il ne serait pas puni puisque cet amour était sincère! Ah là là! il faut que je retrouve le Fringant Papillon et que je dise à Soeur Pierrette que ce n’est plus nécessaire de se cacher dans son buisson. Il faut vraiment tout faire par soi-même, je vous jure!
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