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Le noble faucon vert est gardien de la salle
Où siège le Conseil, la nuit comme le jour ;
Toutefois, ce n’est pas un animal de cour,
Nul ne peut le confondre avec un mignon pâle.
Il aime les seigneurs de sa terre natale,
Même s’il capte peu le sens de leurs discours ;
Et son noble plumage, armure aux tons d’opale,
Orne leur assemblée d’un reflet de velours.
Si l’on bande ses yeux d’une étoffe de soie,
Il dit que c’est un jeu qu’il accepte avec joie,
Celui qui lui fait ça n’est pas un étranger.
Ce prédateur n’a pas que des moeurs délicates :
Je le vois fréquemment, quand une crise éclate,
Servir les courtisans, les garder du danger.

Une réflexion sur « Faucon de sinople »