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La planète survit près d’un soleil noirci ;
On y voit des déserts et des zones humides,
Des primates malins, des acariens livides
Et des sylphes dansant sous le ciel obscurci.
Vastes sont les étangs, l’air en est adouci ;
Les poissons parcourant ces étendues liquides
Aux plongeurs tout un jour peuvent servir de guides,
Le pourboire avec eux n’est jamais un souci.
La planète Triskell n’a pas de soeur aînée,
Reine de son système elle fut couronnée,
Par ses propres vivants : il est vrai qu’à leurs yeux
On ne trouvera pas une terre plus belle,
Ils ont le plus grand soin de lui rester fidèles
Et d’orner son image à la face des cieux.
Cochonfucius
