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Majestueux dans la ville éternelle,
Il suit la rue qu’ornent mille flambeaux ;
Un éléphant , peut-on trouver plus beau,
Même au vieux temple où les statues sont belles.
Les nobles dieux, cette troupe immortelle,
Donneraient cher pour avoir son jumeau ;
On peut toujours leur offrir des rameaux,
Mieux leur plairait cet animal fidèle !
Toi que jadis ma prière émouvait,
Je l’enverrais, si faire se pouvait,
Vers ton logis pour qu’il y prenne place.
L’éléphant dit : Je serai plus heureux
D’être à Jaïpur, dont je suis amoureux,
Et peu me chaut de voir la mort en face.
Alexandrins de Jaïpur
Toujours majestueux dans la ville éternelle,
Il parcourt l’avenue qu’ornent mille flambeaux ;
Un éléphant pareil, peut-on trouver plus beau,
Même dans le vieux temple où les statues sont belles.
Aussi, les nobles dieux, cette troupe immortelle,
Donneraient assez cher pour avoir son jumeau ;
On peut bien leur offrir de modestes rameaux,
Mais combien leur plairait cet animal fidèle !
Déesses que jadis ma prière émouvait,
Moi, je vous l’offrirais, si faire se pouvait,
Car dans vos logements vous avez de la place.
Mais l’éléphant me dit : Je serai plus heureux
De rester à Jaïpur, dont je suis amoureux,
Il sera toujours temps de voir la mort en face.
