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Cette baleine a mangé l’horloger
Au temps où nous passions les Canaries ;
S’il est vivant, que le fils de Marie
Le pose à terre (il ne sait pas nager)
Sur le rivage où pousse l’oranger ;
Près du lézard dont la couleur varie,
Près du figuier venu de Samarie,
Que le reçoive un aimable étranger.
En ex-voto, la bouteille et les verres ;
Bon charpentier, ne soyez pas sévère,
À des pécheurs, vous pardonnez beaucoup.
Sans l’horloger sera l’heure orpheline ;
Or, même si je possède un coucou,
J’aime bien mieux ma montre en cornaline.
