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La roue que fait tourner l’énergie de la lune
Produit dans l’atelier un boucan nonpareil ;
On pourrait la brancher aussi sur le soleil,
Sur un astéroïde ou même sur Neptune.
Elle a déjà perdu sa jolie teinte brune,
Car son corps a noirci dans les nuits sans sommeil.
Nous pourrions la parer d’un enduit de vermeil,
Mais un tel goût n’est pas dans notre loi commune.
J’aime observer parfois son mouvement constant
Qui semble un leitmotiv repris à chaque instant,
Je contemple la roue et je ne sais que dire.
Peut-être la durée nous va tous consumant !
Suivre cette machine est un contentement,
Sauf, bien sûr, pour ceux qui d’autres choses désirent.
