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Il ne veut plus séduire aucune belle ;
Il ne veut plus des fastes de la Cour.
Il reste seul en une vieille tour
D’où l’on entend les cris des hirondelles.
Il ne veut plus charmer les pastourelles
Qui vont offrant leurs timides amours ;
Il ne tient plus les savoureux discours
Qu’ont retenus ses amantes fidèles.
Il ne veut plus admirer la beauté
Dont cette Cour vibrait de tous côtés ;
Il n’aime plus cette splendeur qui brille.
La solitude est une déité
Qui maintiendra son coeur loin des cités ;
Il n’ira plus aux tavernes gentilles.
