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L’oiseau de Biscarrosse, il est plein d’ironie,
Il amuse sa muse, il fait rire les fleurs ;
C’est le père Michel, un moine de génie,
Qui cette habileté lui apprit sans douleur.
Les moineaux du bosquet fréquemment le regardent,
Ils cherchent le secret de son coeur transparent.
Il leur répond parfois, sans qu’ils n’y prennent garde,
Et parfois se permet des jeux de mots navrants.
De l’antique folklore il connaît la matière,
La mémoire du monde, il la dévore, entière,
Sa grande moquerie n’est pas un discours dur ;
À le voir, on comprend que l’azur le traverse,
C’est ainsi qu’il résiste aux tendances perverses ;
On reconnaît en lui la grande âme d’Arthur.

Une réflexion sur « L’oiseau de Biscarrosse »