
image de l’auteur
Une fleur de septembre a mis sa robe blanche ;
Elle fut désirée, entre toutes les fleurs,
Par les bardes errants et par les oiseleurs,
Plus que la rose noble ou la douce pervenche.
Un jour, un musicien sur cette fleur se penche
Pour composer un chant d’amour et de douleur,
De rire et de souci, d’allégresse et de pleurs.
Le vent, pendant ce temps, chantonne dans les branches
La fleur aime danser, le musicien aussi,
On ne sait pas pourquoi leur humeur est ainsi,
j’entends dire chez moi que rêveurs on les nomme.
D’autres préféreront les airs de basse-cour,
Qui ne penseront rien de ce roman d’amour
Et s’en trouveront bien : car ce sont de vrais hommes.
