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L’amazone, ayant bu un grand bol de thé vert,
Nous chante une chanson par elle composée
Dont les paroles sont légèrement osées,
Mais sans inconvénient pour un esprit ouvert.
La mélodie en est tendre comme rosée ;
Le rythme, par instants, est vif comme l’éclair.
Amazone, ma soeur, que tes accents sont clairs
Et que ton ironie est savamment dosée !
Tu chantes pour les rois et pour les braves gens,
Pour ceux que divertit ton style dérangeant :
«Élégance», chez toi, rime avec «insolence».
Envers toi, je le crois, nul ne sera méchant,
Car nobles et valets ont besoin de ton chant :
Mais je les vois aussi écouter ton silence.
