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Elle parcourt le ciel, l’été comme l’hiver ;
Supérieure à Vénus dans sa splendeur nacrée ;
Auprès du littoral noyé par la marée,
Elle va s’installer au creux d’un arbre vert.
Son âme est sans secret, son coeur n’est pas amer,
En rêve elle revoit son enfance dorée ;
Elle, par ses amours jamais désespérée,
Partage les chansons des filles de la mer.
Un oiseau la salue en sa langue sonore,
L’écho reprend la phrase et la répète encore ;
De la noire cigale on entend la clameur.
Les faunes du verger ont le coeur trop plein d’elle,
N’osant point aborder la vestale éternelle ;
Et de leurs mots d’amour résonne la rumeur.


