
Composition de l’auteur
Barde joyeux pour qui dansait le monde,
Car tu lisais la langue des oiseaux ;
Sans nul besoin des flûtes de roseau,
Tu répandais ta sagesse profonde.
Barde savant qui comprenais l’algèbre,
Tu nous montrais les nombres inconnus,
Tels des danseurs agréablement nus :
Tels des chevaux, tels de drôles de zèbres.
Barde amoureux, destructeur de prisons,
Tu nous séduis par le goût d’une rime,
Nous oublions l’éternelle déprime
Et nous chantons la douceur des saisons !
