L’Ara de ville et l’Ara des champs

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image de l’auteur

Non, jamais l’ara de ville
N’invita l’Ara des champs
À manger du crocodile
Suivi d’une part de flan.

Rarement l’ara convie
Son collègue ou son ami
À sa table bien servie ;
Un seul couvert y est mis.

Je ne sais pas s’il apprête,
Dans sa cuisine un festin ;
Mais il ne fait pas la fête,
Il se lève le matin.

Pas de grillade estivale,
Pas d’orchestre, pas de bruit,
Pas d’orgie dominicale,
Même si la lune luit,

Ce n’est pas un oiseau-lyre ;
C’est un oiseau couche-tôt,
Nous avons entendu dire
Qu’il voit des gens matinaux.

Ce volatile est rustique,
Et sa vie est sans émoi,
Tous ses jours sont identiques,
Jamais plus chauds, ni plus froids.

Pourquoi vouloir interrompre
Le cours des temps sans loisirs ?
Être sobre est un plaisir
Que je ne veux pas corrompre.

Cochonfucius

Loup-bar et Babar à Zanzibar

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image de Pierrette d’après un crobar de jrtroll avec la participation de Vincent et Ada

Au-dessus du bar
Trônait un beau bar
Les dents bien plantées
Dans un carambar*

Un gros malabar,
Surnommé Babar,
Le prit pour goûter,
C’est pas des bobards.**

Le patron, furibard,
Pria ce gros loubard,
D’aller boire son thé
Plus loin, à Zanzibar.

Ada

*jrtroll

**Vincent

La cigogne

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Elle m’a surpris, la cigogne
Qui s’est attablée sans vergogne
Pour avaler deux ou trois litres
D’un excellent vin de Bourgogne.*

Puis titubant comme un ivrogne
Contre les murs elle se cogne,
Elle casse même une vitre,
Ce qui met l’aubergiste en rogne.

Il lui donne un coup dans la trogne,
Elle le traite de charogne,
Mais un vieux hibou les arbitre,
Et ils se serrent enfin la pogne.

L’oiseau reprend vite sa besogne
Il s’envole pour la Gascogne
Pour y livrer un petit pitre,
A une matrone gigogne.

Vincent

*Cochonfucius

Tonneau de sinople

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image de l’auteur

Au profond du cellier, ce chant prend son essor,
Car la cave profonde est le logis des Muses ;
Du tonneau de sinople, un parfum se diffuse,
Évocateur du pampre et de la vigne d’or.

Les verres des amis sont remplis jusqu’au bord,
C’est un vin séducteur, et que nul ne refuse ;
Son âme est bien vivante, et nullement confuse,
Il charme le palais sur tribord et bâbord.

Mes frères les buveurs entrent ici par groupes,
Il n’est jamais trop tard pour vider une coupe ;
Ils laisseront flotter leur esprit vagabond.

Or, c’est double plaisir quand survient une dame,
Alors quelques galants vont se dresser d’un bond :
Eros de Dionysos est frère, on le proclame.

Cochonfucius

Héraldie, seconde fondation: 13 mars 2017. (Héraldique et Poésie)

Héraldie est né le 30 avril 2012, ceux qui l'ont fondé sont maintenant partis. Mais moi, Le Fringant Papillon, je reste dans ses jardins pour butiner ses fleurs. C'est là aussi que l'Enchanteur aux mille poèmes a un atelier.

Hortus Closus

Pour vivre heureux, vivons cachés

Parhal, poète....

Poésie musicale, rythmée, parlée ou chantée de sa voix vibrante sur la note de l'Univers.

Comme un cheveu sur la soupe

"On a le droit de le faire" Marguerite Duras, Écrire.

pour une seule note

écoutons à l'infini...

Le monde est dans tes yeux ...

... le premier matin du monde est aujourd'hui ...

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