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Ils savent imiter le cri du pélican
Et du manoir ils sont les défenseurs farouches ;
Ce sont de forts gaillards, et non des oiseaux-mouches,
Sur le chemin de ronde on les voit claudicant.
Je les crois passereaux d’une espèce ignorée ;
Jaunes dans leurs débuts, comme sont les poussins,
Mais, une fois grandis, fort larges du bassin,
Ouvrant au grand soleil leurs pupilles dorées.
Ils montrent au combat leur courage éclatant,
Faisant fuir au lointain les corbeaux de Satan ;
Et, tel un troubadour, les chante l’oiseau-lyre.
— Or, quel est votre nom, volatiles divins ?
— Il ne nous a pas plu, jusqu’ici, d’en élire,
Tu peux nous appeler «oiseaux buveurs de vin».
Cochonfucius