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Son blason est d’azur à deux vaches placides.
Il n’exista jamais, ce noble Chevalier,
Aux lois de l’existence il n’a su se plier,
Ni aux plages d’ennui, ni aux amours torrides.
Il ne connut la soif aux campagnes arides,
Ni les maris jaloux croisés dans l’escalier,
Ni d’un doux serviteur les propos familiers ;
L’on ouvre son armure et l’on voit qu’elle est vide.
Calvino, cependant, à grands coups de pinceau
Fait vivre devant nous l’étrange jouvenceau ;
Fable pour notre temps, récit mélancolique.
Il ne va nulle part, ce redresseur de torts,
Mais en plus des bovins, son écu métallique
Arbore, lumineux, deux candélabres d’or.

Les blasons-sonnets traversent le temps, celui-là a déjà 4 ans.
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