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C’est un peu grâce aux fruits que la nature est belle
Et savoureuse aussi, car ils sont odorants;
Ils plaisaient au vieillard quand il était enfant,
Qui à de tels plaisirs est volontiers fidèle.
Au profond du verger, deux oiseaux se querellent,
Mais le litige entre eux ne doit pas être grand,
Car on les voit bientôt, ces beaux fruits savourant,
Animer cet endroit, tels des oiseaux modèles.
Plutôt modestes sont les dieux de ce terroir,
Peut-être même atteints d’un certain nonchaloir ;
La flore pour cela leur est obéissante.
Au début de l’hiver, quand le vent souffle fort,
Nous aimons la chanson des ramures géantes ;
Aussi, les craquements de quelques arbres morts.
