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L’étoile a pour vassaux six planètes fugaces
Que l’on voit graviter dans le ciel obscurci,
Elles dont fréquemment l’atmosphère noircit ;
Et leurs trajets toujours suivent le temps qui passe.
Une comète au loin semble partir en chasse,
Mais nous, sages, savons qu’il n’en est pas ainsi :
Il ne rejoindra rien, ce bolide indécis,
Esclave du chemin que suit son corps de glace.
Or, le système entier s’en va vers le néant,
Les six planètes soeurs et leur astre géant :
Cela est programmé, que veux-tu qu’il advienne ?
Ah, mais pour le moment, est-il plus beau soleil
Que l’étoile bénie qui nous tient en éveil,
Qu’un poète parfois voudrait avoir pour sienne !
