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La pie d’azur est du monde maîtresse,
Du noble four ainsi que du moulin ;
Et de trésors son nid toujours est plein
Elle qu’on prie ainsi qu’une déesse.
— Barde rêveur, qui sa louange tresses,
Sais-tu que c’est un oiseau du Malin ?
Elle connaît les secrets de Merlin,
Elle survit si ta flèche la blesse.
— Bon ou mauvais, cet oiseau du matin
Peut ranimer un vieux soleil éteint,
Ne me dis pas que cela t’indispose.
Elle qu’on voit triompher au combat
Après lequel son grand corps se repose,
Est-il plus beau volatile ici-bas ?
