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D’entendre un chant, ça le met en extase
Et ça le fixe en n’importe quel lieu ;
Il apprécie tous les oiseaux des cieux
Qui du Divin semblent des hypostases.
Il aime voir un merle du Caucase,
Il croit trouver des songes dans ses yeux ;
Les passereaux, ce sont pour lui des dieux,
Il est ravi de leurs petites phrases.
Il les observe, et c’est à bon escient ;
Un oiseleur se doit d’être patient.
D’un prédateur, il n’a pourtant pas l’âme,
Tous ces chanteurs par lui sont invités
À l’honorer de leur complicité :
L’homme et l’oiseau partageant une flamme.
