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C’est d’Éole que Zef aux jours d’antan naquit,
Ce fut auprès d’un pont qui franchit un grand fleuve ;
Ce petit dieu soufflant passa par des épreuves
Et son peu de savoir fut rudement acquis.
Antizef, quant à lui, est fils d’on ne sait qui,
Peut-être de Chronos et d’une sombre veuve.
Il fut presque charmant quand son âme était neuve,
Transportant des chansons et quelques mots exquis.
Ils se sont rencontrés, leurs deux fureurs déferlent,
C’est le combat des airs, c’est la guerre des vents,
C’est un affrontement qu’on ne voit pas souvent.
L’arène est une plaine et l’arbitre est un merle,
De nuages obscurs ils se vont ombrageant,
Poussant d’horribles cris pour effrayer les gens.
